«Ecrire n’est pas forcément publier. Ecrire quelquefois c’est choisir de se taire. Choisir ? Ou être forcée… au féminin. Car, pour une femme, le rapport de sa vie avec ce métier d’écrivain, pardon, d’écrivaine, est quelquefois plus difficile à lier : un nœud souvent inextricable …. J’expérimentais qu’une fiction romanesque ne peut se contrôler tout à fait, que l’écriture de femme se fait de plus en plus contre son propre corps, inévitablement.»
Source : Ces voix qui m’assiègent – Essai – 1999 – Edition Albin Michel
